Rédactionnel

Traiter tôt un psoriasis par traitement biologique va-t-il réduire l'incidence du rhumatisme psoriasique ?

Le psoriasis (PSO) précède, dans la majorité des cas (70-80 %), le rhumatisme psoriasique (RPso), qui se développe chez environ 20 % des patients atteints de PSO, avec un risque incident de 1,5 à 3 % par an. Ce PSO justifie, lorsqu'il est modéré à sévère, un traitement biologique. Les dermatologues, qui utilisent de plus en plus ces traitements, ont des produits très efficaces (anti-IL-17 ou anti-IL-23), qui permettent des réponses PASI 90 ou 100. Il est donc légitime de se poser la question de l'impact de l'utilisation de ces traitements, qui ont également une AMM pour le RPso, sur l'incidence de ce dernier. Il s'agit d'un sujet d'actualité car, comme indiqué dans un éditorial de D.G. McGonagle qui évoque la stratégie “treat to intercept” (T2I) [1], nous disposons de 5 études à ce sujet, 1 publiée en 2020 et 4 en 2022 [2-6]. Insistons sur le fait qu'il est trop tôt pour répondre formellement à cette question puisque ces études, soit rétrospectives, soit sur bases de données ou cohortes, sont entachées de certains biais méthodologiques.


 

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Liens d'intérêt

P. Goupille déclare avoir des liens d’intérêts avec AbbVie, Amgen, Biogaran, Biogen, BMS, Celgene, Chugai, Fresenius, Janssen, Lilly, MSD, Nordic Pharma, Novartis, Pfizer, Sanofi et UCB.