Dossier

Chimiothérapie adjuvante sous analogues de la LH-RH : faut-il proposer l'association dans le traitement adjuvant ou néo-adjuvant du cancer du sein ?

  • La qualité de vie de l'“après-cancer” constitue un objectif à part entière de la prise en charge des femmes jeunes confrontées au cancer du sein.
  • La fertilité et l'insuffisance ovarienne précoce sont des préoccupations majeures dans cette tranche d'âge.
  • La place des agonistes de la LH-RH reste controversée dans le cadre de l'oncofertilité, mais peut se concevoir dans une optique de qualité de vie.

Il est bien connu que les traitements oncologiques de type chimiothérapie induisent une toxicité générale, y compris gonadique. C'est pourquoi il a été évoqué, depuis de nombreuses années, que le blocage du fonctionnement par analogues de la LH-RH (aGnRH) pourrait se révéler utile pour préserver les organes de la reproduction, et ainsi conserver la fertilité.Les premières maladies hématologiques guéries, telles que la maladie de Hodgkin, ont été confrontées tôt à cette problématique survenant chez des patients jeunes et en âge de procréer. C'est donc logiquement que les premières expériences ont…

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Liens d'intérêt

M. Soussoko et A. Lesur déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.