Dossier

Contraception, traitements de l'infertilité et THM : quelles spécificités en cas de mutation génétique ?

  • Chez les femmes indemnes de cancer et porteuses d'une mutation BRCA1/2, les contraceptions hormonales peuvent être prescrites.
  • Chez les femmes porteuses d'un syndrome de Lynch, il n'existe actuellement aucune contre-indication à l'utilisation des contraceptions hormonales.
  • Chez les femmes porteuses d'une mutation BRCA1/2, les règles de prise en charge de l'infertilité sont les mêmes que pour les femmes de la population générale.
  • Après une chirurgie prophylactique (hystérectomie et annexectomie en cas de syndrome de Lynch, annexectomie bilatérale dans le cas d'une mutation BRCA1/2), un traitement hormonal de la ménopause (THM) peut être proposé aux femmes indemnes de cancer.
  • Chez les femmes ayant un antécédent personnel de cancer du sein, les contraceptions hormonales et le THM sont contre-indiqués.

En cas d'histoire familiale ou personnelle évocatrice d'une prédisposition génétique au cancer du sein et/ou de l'ovaire, des analyses génétiques dites en “panel de gènes” sont effectuées, qui recherchent la présence de mutations sur 13 gènes de prédisposition (tableau, voir sur le PDF). Les femmes porteuses d'une mutation d'un gène prédisposant à un sur-risque de cancer présentent des risques carcinologiques élevés, qui peuvent toucher le sein, les ovaires, l'endomètre ou d'autres organes. Ces risques élevés justifient une surveillance (notamment par imagerie mammaire en cas de sur-risque…

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Liens d'intérêt

C. Rousset-Jablonski déclare avoir des liens d’intérêts avec Theramex (symposium et advisory board).