Dossier

Inhibiteurs de CDK4/6 et cancers du sein : au-delà du sous-type immunohistochimique RH+ HER2−

Le dérèglement du cycle cellulaire est une des caractéristiques de la cancérogenèse. Dans les cancers du sein, la cycline D avec les kinases dépendantes des cyclines 4 et 6 et la protéine du rétinoblastome jouent un rôle essentiel dans le contrôle de la prolifération cellulaire, en interaction avec les récepteurs aux estrogènes, mais aussi les voies de signalisation intracellulaires, activées par des récepteurs à activité tyrosine kinase tels que HER2. Dans le sous-type des cancers du sein HER2+, la triple association anti-HER2, inhibiteur de CDK4/6 et anti-hormone pourrait être une approche sans chimiothérapie prometteuse. Bien que les mécanismes par lesquels le complexe CDK4/6-cycline D1 est impliqué dans le contrôle de la croissance cellulaire des cancers du sein triple-négatifs, ne soient pas parfaitement élucidés, certains de ces derniers pourraient être sensibles aux inhibiteurs de CDK4/6.


Le dérèglement du cycle cellulaire est une des caractéristiques de la croissance tumorale et du potentiel métastatique, en particulier pour les cancers du sein. Les inhibiteurs des kinases 4 et 6 dépendantes des cyclines (iCDK4/6) sont devenus une classe thérapeutique incontournable dans le traitement des cancers du sein métastatiques qui expriment les récepteurs hormonaux (RH+) et ne surexpriment pas ou n'amplifient pas HER2. Ils ont en effet permis une amélioration de la survie sans progression, mais aussi de la survie globale, en association avec une hormonothérapie, dès la 1re ligne [1].…

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Liens d'intérêt

F. Dalenc et V. Nicolaï déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.