Dossier

Prise en charge du syndrome génito-urinaire de la ménopause chez les femmes avec un antécédent de cancer du sein

  • Le traitement adjuvant des cancers du sein augmente la prévalence du syndrome génito-urinaire de la ménopause de 20 % (déjà évaluée à 50 % de la population ménopausée).
  • Les traitements de 1re intention (les traitements hydratants de 1re génération ou de 2e génération contenant de l'acide hyaluronique) sont au moins efficaces sur le court terme.
  • Le traitement hormonal local estrogénique a été le plus étudié et n'est pas contre­-indiqué en 2e intention chez ces patientes.
  • Les alternatives par voie orale (ospémifène), vaginale (testostérone ou déhydroépiandrostérone) ou physiques (lasers) sont prometteuses.

Le cancer du sein est fréquent chez la femme et les progrès thérapeutiques ont permis d'en améliorer le pronostic. Cependant, ces patientes peuvent avoir une qualité de vie altérée en raison des effets indésirables, en particulier une majoration du risque déjà existant du syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM) (50 à 73 %) sous ou après traitement anti-estrogénique [1, 2]. L'arrêt du tabac et l'activité sexuelle régulière (rapports ou vibromasseurs) ne suffisent pas à traiter le SGUM et l'on doit réfléchir à l'utilisation de produits pharmaco­logiques ou à des traitements physiques [3].…

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Liens d'intérêt

C. Hocké déclare avoir des liens d’intérêts avec Gedeon Richter et Besins Healthcare (consultant).

M. Grellety-Cherbero déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

V. Bernard déclare avoir des liens d’intérêts avec Besins Healthcare (consultant).