Affections oculaires chez le chat
Liens d'interêts
Mathilde Gauthier, Thomas Dulaurent et Julien Michel déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
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Figure 1. Ulcère cornéen dendritique pathognomonique d’une infection par l’herpès virus félin de type 1.

Figure 2. Séquestre cornéen central, aspect avant la chirurgie.

Figure 3. Aspect postopératoire à 15 jours à la suite d’une kératoplastie réalisée sur l’œil de la figure 2.

Figure 4. Aspect au contrôle postopératoire à 2 mois de l’œil de la figure 2

Figure 5. Kératite éosinophilique féline - aspect caractéristique : formations blanchâtres en relief dites en “cire de bougie” accompagnées d’une néovascularisation cornéenne d’évolution centripète.

Figure 6. Cytologie cornéenne en faveur d’une kératite éosinophilique.

Figure 7. Tortuosité vasculaire augmentée chez un chat présentant une hypertension artérielle systémique.

Figure 8. Hémorragie rétinienne sévère et décollement de rétine chez un chat présentant une hypertension artérielle systémique.

Figure 9. Décollement bulleux de la rétine chez un chat présentant une hypertension artérielle systémique.

Figure 10. Œil droit d’un chat européen femelle stérilisé présentant une uvéite chronique matérialisée par un iris bombé à 3 heures, une séclusion pupillaire et une petite masse vascularisée dans l’aire pupillaire, compatible avec un sarcome post-traumatique félin.

Figure 11. Uvéite hypertensive d’évolution chronique, d’origine néoplasique (diagnostic histopathologique de sarcome oculaire post-traumatique félin).

Figure 12. Même œil que celui de la figure 11 : coupe échographique transverse.

Figure 13. Mélanome diffus de l’iris (diagnostic histopathologique).

Figure 14. Envahissement tumoral d’angle iridocornéen d’un chat européen femelle stérilisé de 12 ans. Les cellules tumorales forment des manchons pigmentés sur les fibres du ligament pectiné.

Figure 15. Pigmentation sectorielle de l’iris gauche d’un Maine Coon mâle de 8 ans.

Vidéo. Biopsie irienne.

Figure 16. Épiphora secondaire à un entropion de la paupière inférieure chez un chat Maine Coon femelle stérilisé de 3 ans.

Figure 17. Épiphora passif lié à une imperméabilité des voies lacrymales secondaire à un symblépharon chez un jeune chat européen mâle castré de 1 an. Le test de Jones est négatif chez ce patient.

Figure 18. Uvéite antérieure exsudative matérialisée par un hypopion discrètement hémorragique qui masque presque totalement l’aide pupillaire.

Figure 19. Précipités kératiques adhérant à l’endothélium cornéen, indiquant la présence d’une uvéite.

Molécule | Produit | Posologie | Commentaires |
---|---|---|---|
Trifluridine, virostatique | Virophta® collyre | 1 goutte par heure le 1er jour, puis toutes les 4 heures | Parfois mal toléré en local Toxique si donné par voie systémique |
Ganciclovir, virostatique | Virgan® gel ophtalmique | 5 fois/j pendant 8 jours, 3 fois/j pendant 15 jours | |
Interféron oméga d’origine féline | Interféron | 1 MU/kg s.c. | |
Human IFN alpha | Interféron, par voie orale, une dilution est nécessaire |
Moins actif que l’interféron félin Réduirait les signes cliniques mais pas le portage Indisponible à la commercialisation |
|
Famciclovir, virostatique | Oravir® comprimés | 30 mg/kg p.o. 1 ou 2 fois/j jusqu’à 4 semaines | Les doses varient beaucoup selon les publications Diffusion continue dans la sécrétion lacrymale |
L-lysine | Acide aminé | 250 mg 2 fois/j ou 400 mg/j par voie orale |
Signes cliniques | Traitement | Notes |
---|---|---|
PAs < 200 mmHg | Amlodipine 0,625 mg toutes les 24 heures p.o. | Surveiller les gencives |
PAs > 200 mmHg | Amlodipine 1,25 mg toutes les 24 heures p.o. | Surveiller les gencives |
Chat aveugle avec décollement de rétine bilatéral | Amlodipine 0,625 mg à 1,25 mg répété toutes les 4 heures, avec un maximum de 2,5 mg en 24 heures | Surveiller la pression artérielle systémique |
Hyphéma | Amlodipine Corticoïdes en collyre toutes les 4 heures Atropine 1 goutte pour dilater la pupille, renouvelable 1 fois 24 heures après |
Surveiller la pression intraoculaire après l’utilisation de l’atropine |
Causes |
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Traumatisme |
Contact avec les chenilles processionnaires |
Luxation du cristallin |
Ulcère cornéen profond |
Uvéite induite par une cataracte (médiation immune) |
Péritonite infectieuse féline |
FIV |
FeLV |
Idiopathique |
Tumeurs oculaires |
Bactérienne : Bartonella, Erhlichia, Borrelia |
Parasitaire : Toxoplasma gondii, Leishmania infantum, Encephalitozoon cuniculi |