Dossier

Activité physique et cancer du sein

  • L'activité physique (AP) s'adapte à chaque patient, contrairement au sport, qui oblige les pratiquants à s'adapter à ses règles. Prescrite par le médecin avec une posologie précisant type, intensité, durée, fréquence, elle est encadrée par des éducateurs sportifs formés. Pratiquée dans des conditions sécuritaires et ludiques, elle est bénéfique à partir de 150 minutes par semaine, réparties en 3 à 5 fois, avec une intensité modérée à élevée, pendant au moins 6 mois.
  • L'AP est reconnue comme seul traitement contre l'asthénie liée au cancer. Elle améliore, à tous les stades du cancer du sein, les fonctions physiques, d'autres symptômes (sommeil, image de soi, schéma corporel, dépression, douleur) et la qualité de vie des patientes.

La physiologie humaine est adaptée au mode de vie d'Homo sapiens, qui parcourait jusqu'à 30 km par jour il y a 25 000 ans. Notre mode de vie sédentaire dans les pays dits “développés”, avec moins de 3 MET/heure par semaine, est le quatrième facteur de risque de mortalité au niveau mondial, impliqué dans de nombreuses pathologies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète ou l'obésité. L'Organisation mondiale de la santé préconise une pratique d'activité physique (AP) de 150 minutes par semaine, réparties en 2 à 5 fois, et la…

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