Dossier

Anatomopathologie des proliférations mammaires intraépithéliales

Les lésions frontières regroupent différentes entités selon le type cellulaire qui les constitue : hyperplasie canalaire atypique, métaplasie cylindrique atypique, hyperplasie lobulaire atypique, hyperplasie apocrine atypique. Leur diagnostic microscopique est difficile, en particulier sur matériel biopsique, et la reproductibilité interobservateur n'est pas optimale. L'identification de ces lésions par le pathologiste se base sur l'application stricte de critères morphologiques et phénotypiques. Bien que les avancées récentes en biologie moléculaire aient permis de mieux définir ces lésions, ces données ne sont pas encore utilisées en pratique quotidienne.


Les lésions mammaires intraépithéliales correspondent à la prolifération de cellules luminales à l'intérieur de l'arbre galactophorique, depuis l'unité terminale ductulolobulaire jusqu'aux canaux galactophores du mamelon. Ces lésions sont classées selon le type cellulaire qui les constitue et selon leur potentiel de malignité (tableau I). On distingue ainsi 3 catégories : bénignes, malignes et, entre ces 2 extrêmes, des lésions frontières dites atypiques car présentant un risque relatif d'évoluer vers la malignité. En raison du dépistage organisé, l'incidence de ces lésions frontières a augmenté…

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N. Joyon, L. Roger-Busch, M. Lacroix-Triki déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.