Dossier

Cancer du col et HPV : actualités

  • La prévention primaire des lésions génito-anales et ORL HPV induites passe par une diffusion large des nouvelles recommandations de vaccination contre l'HPV incluant la vaccination de tous les garçons et de toutes les filles âgés de 11 à 19 ans révolus.
  • Après traitement d'une lésion cervicale CIN2+, la vaccination contre l'HPV réduit le risque de persistance ou de récidive.
  • En cours de traitement pour un cancer du col et lors du suivi post-thérapeutique, le dosage sanguin de l'HPV ADNtc est un marqueur prometteur, pronostique et d'aide au diagnostic de récidive.

L'infection par le papillomavirus humain (HPV) est responsable chaque année en France de près de 30 000 lésions précancéreuses du col de l'utérus, 2 900 cancers du col, 3 000 lésions précancéreuses ou cancéreuses du vagin ou de la vulve et 1 400 cancers de l'anus ou ORL [1]. L'HPV pour ces lésions est un facteur initiateur de la carcino­genèse, puis l'HPV persiste le plus souvent tout au long de la carcinogenèse. Il s'agit d'un marqueur d'intérêt puisqu'il intervient dans la prévention primaire des cancers (vaccination), dans la prévention secondaire (dépistage et vaccination post-conisation)…

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Liens d'intérêt

C. Bonneau et G. Canlorbe déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.