Onco-pneumologie

Dépistage du cancer du poumon : apport de la biopsie liquide (tests sanguins en oncologie)

Le dépistage du cancer du poumon est devenu une réalité dans certains pays dont les États-Unis, mais sa mise en place se discute à ce jour dans d'autres pays, dont la France. Ce dépistage est proposé actuellement en utilisant un scanner thoracique à faible densité. Toutefois cette approche manque à elle seule de sensibilité et de spécificité et pourrait bénéficier d'une approche complémentaire combinée utilisant un test sanguin ou “biopsie liquide” pour la mise en évidence de biomarqueurs précoces en oncologie. C'est dans ce contexte que de nombreuses études ont été réalisées ces dernières années à partir de différents composés présents dans le sang (ADN libre circulant, microARN, cellules tumorales circulantes, exosomes, protéines, anticorps). Des études très récentes ont donné des résultats prometteurs, notamment sur des approches visant à détecter des profils de méthylation sur l'ADN circulant spécifique de certains cancers, dont les cancers pulmonaires, identifiables en particulier à un stade précoce du développement tumoral, parfois encore non détectables par l'imagerie.


Le dépistage du cancer du poumon, première cause de décès par cancer en France tout sexe confondu, doit conduire à diminuer la mortalité liée à ce cancer. Ce dépistage, bien que déjà mis en place dans certains pays, dont les États-Unis, et malgré les résultats positifs de l'étude européenne Nelson, fait toujours débat et n'est pas réalisé en France [1, 2]. Le dépistage du cancer pulmonaire peut se faire par imagerie grâce au scanner thoracique à faible dose, et doit cibler une population à risque (sujets fortement tabagiques, âgés de plus de 50 ans, en particulier ayant développé une bronchopneumopathie…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

P. Hofman déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.