Dossier

Gestion périopératoire des agents antiplaquettaires

  • La gestion des AAP pour une chirurgie programmée dépend de leur indication et de la procédure considérée.
  • Le risque hémorragique lié à la chirurgie peut être divisé en risque bas, intermédiaire ou élevé, selon la possibilité ou non de réaliser la procédure sous traitement.
  • Si une interruption des AAP est indiquée avant la procédure, une dernière prise d'aspirine, clopidogrel, ticagrélor et prasugrel 3, 5, 5 et 7 jours avant la procédure est proposée.
  • Le risque thrombotique associé à l'interruption des AAP doit être évalué en fonction de l'indication des AAP. Il est plus élevé chez les patients traités par bithérapie pour un stent coronaire que chez ceux traités par monothérapie pour une prévention cardioneurovasculaire.

Les 4 principaux agents antiplaquettaires (AAP) oraux ont 2 cibles pharmacologiques distinctes : l'aspirine inhibe l'enzyme cyclo­oxygénase 1 et la synthèse de thromboxane A2, tandis que le clopidogrel, le prasugrel et le ticagrélor inhibent la voie de l'adénosine diphosphate (ADP) via le récepteur plaquettaire P2Y12. Les patients traités au long cours par AAP pour une maladie athéromateuse sont nombreux chaque année à nécessiter une procédure invasive programmée. Celle-ci réclame à chaque intervention une gestion spécifique du ou des AAP. En effet, l'interruption des AAP pour réaliser une procédure…

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Liens d'intérêt

A. Godier déclare avoir des liens d’intérêts avec Aguettant, Alexion, Bayer Healthcare, BMS-Pfizer, Boehringer Ingelheim, Sanofi, CSL Behring, LFB et Octapharma.

P. Fontana déclare avoir des liens d’intérêts avec Sobi et Novo Nordisk.

F. Bonhomme déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

P. Albaladejo déclare avoir des liens d’intérêts avec Sanofi, Pfizer, BLS et Branchet Solutions.

A.C. Martin déclare avoir des liens d’intérêts avec Abbott, Alliance BMS-Pfizer, AstraZenaca, Bayer, Novartis et Boehringher‑Ingelheim.