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Impact des opioïdes sur les fonctions hypothalamo...
Dossier
Impact des opioïdes sur les fonctions hypothalamohypophysaires : à propos d'un cas clinique
Mis en ligne le
31 déc. 2017
Auteurs
L. Carton
M. De Graaf
E. Merlen
N. Buisset
A.P. Jonville-Berrat
M. Auffret
B. Rolland
(pdf / 735,99 Ko)
La prise en charge addictologique d'une dépendance aux opioïdes, dans un contexte de douleurs chroniques, peut passer par l'instauration d'un traitement de substitution aux opiacés (TSO). En dépit de leurs particularités pharmacodynamiques, les TSO, comme les antalgiques opioïdes, peuvent avoir des effets indésirables. Cet article présente la situation clinique d'un homme de 35 ans recevant une substitution par buprénorphine-naloxone pour une dépendance aux antalgiques opioïdes et présentant des déficits corticotrope et gonadotrope, un effet indésirable décrit dans la littérature mais souvent mal connu des cliniciens.
Un patient de 35 ans est adressé par la médecine de la douleur en consultation d'addictologie pour prise en charge d'une dépendance aux opioïdes antalgiques.
L'anamnèse retrouve l'instauration d'un traitement antalgique opioïde par fentanyl transmuqueux pour la prise en charge de douleurs pelviennes consécutives à une cystite interstitielle. Un an après l'instauration de ce traitement, le patient présente une fatigabilité physique et intellectuelle. Il réalise un bilan retrouvant un déficit corticotrope et gonadotrope, et l'imagerie montre initialement une image évocatrice d'un micro-adénome, qui, s'avérant être, finalement, un artefact, n'explique pas les déficits endocriniens. Un traitement par hydrocortisone et testostérone énantate est alors instauré.