Mise au point

Pollution de l'air extérieur et vieillissement cognitif

  • Une littérature épidémiologique grandissante identifie la pollution de l'air extérieur comme potentiel facteur de risque de vieillissement cognitif.
  • De premières études épidémiologiques en France montrent une association entre exposition aux particules fines et risque de démence et de déclin cognitif.
  • Si le niveau de preuve devient important pour les particules fines, les autres polluants atmosphériques restent peu étudiés.
  • La pollution de l'air extérieur, exposition collective, est une cible d'intérêt pour la prévention de la démence en population.

Les effets néfastes de la pollution de l'air extérieur sur la mortalité et la santé respiratoire et cardiovasculaire sont désormais bien documentés. Ils ont été mis en évidence pour différents polluants atmosphériques et des expositions à court comme à long terme [1-3]. Récemment, des études ont identifié des voies d'accès potentielles des polluants de l'air au système nerveux central (SNC), et la littérature épidémiologique sur les liens entre pollution de l'air et cognition s'est développée en conséquence. Cet article illustrera plus spécifiquement l'avancée des travaux de la littérature…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

J. Duchesne, C. Berr et M. Mortamais déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.