Dispositif CALAS : rôle des IPA dans le suivi des patients atteints de psychopathologies
Liens d'interêts
M. Guillou déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
Autres articles sur « Pratique avancée »
Envoyer à un confrère
Merci de saisir l’e-mail de votre confrère :
Figure. Collaboration IPA mentions PCS et PSM de la CALAS dans le suivi holistique des personnes atteintes de troubles psychiques.
Encadré 1
Présentation du dispositif CALAS
Le dispositif ambulatoire débute par des primoconsultations infirmières pour définir un parcours de prévention individualisé. L’orientation IPA est réfléchie en équipe pluridisciplinaire, avec les IPA, puis validée par le médecin généraliste du dispositif. Le pharmacien réalise des conciliations médicamenteuses et peut proposer des adaptations de traitement. L’équipe met à jour le suivi somatique recommandé pour les patients ayant une pathologie psychiatrique sévère et chronique ou oriente vers le médecin généraliste [1] et contribue à la réhabilitation et au rétablissement, en favorisant l’empowerment, c’est-à-dire la capacité d’agir par soi-même. Elle facilite la coordination entre les différents professionnels de santé et crée du lien entre la psychiatrie et la médecine générale. La CALAS améliore ainsi le parcours et les trajectoires de santé. Ce dispositif, qui n’a pas vocation à suivre de façon pérenne les patients, privilégie un retour dans l’accompagnement médical de droit commun, tout en évitant les ruptures de continuité des soins.
Encadré 2
Témoignages de professionnels de la CALAS
• Lydie Morel (IPA mention PSM) : “La santé nécessite un suivi holistique qui réunit les compétences de nos 2 mentions.”
• Émilie Hervieux (IPA mention PCS) : “La prise en soins somatiques ne peut être dissociée d’une santé globale pour laquelle œuvrent en complémentarité les 2 mentions.”
• Marie Levrat (médecin généraliste) : “Leur collaboration contribue à réduire la dichotomie somatique/psychique, ce qui permet un accompagnement global.”
