Dossier

Nutrition, immunité et vieillissement

Il est apparu, dans les dernières années du XXe siècle, que le vieillissement immunitaire était probablement moins important que les études l’avaient rapporté, du moins si l’on étudiait des animaux non obèses ou des humains en bonne santé (1, 2). En effet, il a été montré que certaines réponses immunitaires ne diminuaient pas (3) mais, au contraire, augmentaient avec l’âge (1, 2, 4). Notre conception du vieillissement immunologique en est modifiée : on ne parle plus aujourd’hui de déclin immunitaire progressif et irréversible (3), mais de dysrégulation induite par l’âge (5) et surtout par la pression…

L’accès à la totalité de l’article est protégé