Dossier

Nodules thyroïdiens : comment mieux évaluer le risque de malignité ?

  • Dans 90 à 95 % des cas, les nodules thyroïdiens sont bénins, ne nécessitant qu'une simple surveillance. L'échographie et l'étude cytologique de nodules sélectionnés, formalisées selon les classifications respectives EU-TIRADS (European-Thyroid Imaging Reporting and Data System) et Bethesda, permettent d'évaluer le risque de malignité, d'adapter la surveillance clinique, échographique et les modalités de chirurgie. Devant des résultats cytologiques ininterprétables (classés Bethesda I), ou indéterminés (Bethesda III et IV) se discute l'intérêt de la réévaluation et de la surveillance, la réalisation d'examens dits de “seconde intention”, comme l'élastographie ou les scintigraphies ainsi que l'étude des marqueurs moléculaires sur le produit de cytoponction, si leur rapport coût/efficacité s'améliore.

Les nodules et pseudonodules thyroïdiens sont très courants, on les trouve dans les atteintes thyroïdiennes auto-immunes, inflammatoires, hyperplasiques ou dystrophiques, et non exclusivement en pathologie tumorale. La palpation et l'échographie détectent des nodules thyroïdiens chez, respectivement, 5 % et près de 40 à 60 % des sujets de la population générale. Parmi ces nodules, la proportion des nodules malins est constante, de l'ordre de 5 à 10 %, correspondant habituellement à des cancers d'évolution indolente et de bon pronostic. À l'ère de la médecine personnalisée,…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

C. Do Cao déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

M. Ladsous déclare avoir des liens d’intérêts avec Merck.