Dossier

Problèmes éthiques posés par la chirurgie de redétermination du sexe dans le cadre de la dysphorie de genre

  • La chirurgie de redétermination sexuelle reste en 2016 un domaine très peu enseigné pour la majorité du corps chirurgical, malgré la forte augmentation de la demande européenne.
  • Notre rôle, en tant que soignant, est de traiter la souffrance physique mais également la souffrance psychique de nos patients. La décision de valider l'acte opératoire doit en conséquence être prise par des chirurgiens sensibilisés aux aspects éthiques du syndrome complexe que représente la dysphorie de genre, au sein d'une équipe pluridisciplinaire.

Le DSM-V, outil de référence diagnostique et de classification des maladies mentales, n'utilise plus le terme de “trouble de l'identité sexuelle” (DSM-IV [1]), mais celui de “dysphorie de genre”. ­Celle-ci n'est donc plus reconnue comme un trouble mental, mais associée dans sa définition à une importante ­souffrance psychique (2), et prise en charge à 100 % au titre de la liste des 30 affections de longue durée (ALD 30).Dysphorie de genre et sociétéEn Europe, la prévalence de la dysphorie de genre est faible (1 patient femme vers homme pour 100 000 habitants et 1 patient…

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