Le calcium, minéral le plus abondant, est indispensable non seulement dans la minéralisation du squelette, mais également dans la contraction musculaire, la transmission synaptique, l’hémostase et de nombreuses cascades enzymatiques.
Le phosphore, quant à lui, occupe une place centrale dans la production d’ATP, la signalisation intracellulaire et la structure des acides nucléiques.
L’homéostasie est principalement assurée par la boucle hormonale parathormone (PTH) et la vitamine D (25OHD), mais la physiologie est plus complexe et présentée dans un article de ce numéro.
L’hyperparathyroïdie primaire illustre parfaitement la vulnérabilité du système phosphocalcique. Un dysfonctionnement d’une des quatre glandes millimétriques parathyroïdes conduit à une sécrétion inappropriée de PTH et à une rupture de l’équilibre. Cette perturbation, le plus souvent silencieuse, peut engendrer des répercussions majeures squelettiques, rénales et cardiovasculaires.
Les messages du consensus concernant le diagnostic et la prise en charge sont revus par des coauteurs du consensus.
Quant au traitement de l’hypoparathyroïdie, pathologie plus rare, mais parfois très invalidante, il repose sur une stratégie de supplémentation en calcium et en vitamine D active et non de substitution. Cette stratégie était liée à l’absence d’une PTH native thérapeutique. L’introduction du palopegtériparatide marque une évolution majeure en restaurant une régulation endocrinienne physiologique. Cela fera peut-être l’objet d’un prochain numéro !
Bonne lecture.■

