Dossier

Modes d’accouchement et d’alimentation et risque métabolique ultérieur

  • La période des 1 000 premiers jours est une période clé dans l’établissement du microbiote et de ses fonctions. Les bactéries, par leur structure ou leurs métabolites, ont des interactions avec l’écosystème intestinal, stimulant l’immunité, participant à l’intégrité de la muqueuse intestinale ou à des modifications épigénétiques. Cette période, très malléable quant à la composition microbienne, est sous l’influence des différents déterminants périnataux – dont le mode d’accouchement et le type d’alimentation. De nombreuses études ont rapporté que des dysbioses pendant cette période clé peuvent avoir des conséquences sur l’état de santé ultérieur de l’enfant. La naissance par césarienne versus par voie basse et, dans une moindre mesure, l’alimentation par des formules infantiles versus l’allaitement ont été associées à l’augmentation du risque de maladies métaboliques telles que l’obésité ou le diabète de type 1.

Un partenariat microbiote-hôte qui débute à la naissance L’écosystème bactérien intestinal est extrêmement ­complexe, dynamique, il est en contact permanent avec les nutriments et les cellules de l’hôte, responsable d’interactions fortes, ce qui en fait un véritable partenaire de l’hôte. De nombreuses études cliniques et expérimentales ont permis d’établir des corrélations entre la fréquence de certaines bactéries ou de leurs gènes et des pathologies…

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M.J. Butel déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.