Éditorial

Qui l'eût cru ? Qui l'eût dit ?*


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C'est par ces interrogations* que le nouveau président de l'Intergroupe francophone de cancérologie thoracique (IFCT), Denis Moro-Sibilot, a ouvert la 7e Journée “Médecine translationnelle et cancer du poumon”.
À quelles nouvelles si inattendues faisait-il allusion ?


Fin décembre 2015, ce fut tout d'abord la publication “accélérée”, dans le Lancet, des résultats de l'essai de phase III MAPS (IFCT-GFPC-0701) démontrant l'amélioration de la survie globale apportée par l'adjonction du bévacizumab au traitement de référence par le “doublet” cisplatine-pémétrexed (1). Ce fut ensuite, début janvier 2016, la publication, dans ce même Lancet, de l'étude BIOMARQUEURS-France démontrant la faisabilité d'un dépistage de masse des anomalies moléculaires addictives du cancer du poumon et son impact sur la survie globale dès lors que les malades recevaient le traitement adapté (2).
Cet étonnement, chaque année renouvelé depuis 7 ans, illustre bien les évolutions majeures et inattendues observées en oncologie thoracique depuis la naissance de ces journées translationnelles. Cette année encore, les surprises étaient au rendez-vous…