Dossier

Suivi de la maladie résiduelle par analyse de l’ADN tumoral circulant : où en sommes-nous ?

  • La résection chirurgicale est le traitement de choix des cancers localisés, mais certains patients présentent une récidive locale ou des métastases à distance après la chirurgie. Actuellement, les stratifications pronostiques sont basées sur des paramètres clinico­pathologiques. La détection de maladie résiduelle moléculaire (MRM), fondée sur la détection d’altérations génomiques dans l’ADN libre circulant, pourrait permettre d’évaluer le risque de récidive avant son identification par imagerie, et d’adapter ainsi la stratégie thérapeutique pour optimiser la survie et la qualité de vie des patients dans un cadre de soins standards. Les données obtenues à ce jour, notamment pour les cancers bronchiques non à petites cellules et pour les cancers colorectaux, sont prometteuses, mais ces résultats doivent être validés dans des essais cliniques interventionnels prospectifs avant une utilisation en pratique courante.

Depuis la découverte initiale de l’ADN libre circulant dans le sang [1], l’évolution des techniques moléculaires a permis la détection d’altérations génétiques dans le plasma ainsi que dans d’autres fluides biologiques [2]. La détection d’altérations moléculaires dans l’ADN tumoral circulant (ADNtc) a maintenant de nombreuses applications cliniques, dont certaines sont utilisées en pratique courante, d’autres étant encore en attente de validation [3]. La…

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Liens d'intérêt

M. Denis, G. Herbreteau et P. Hofman déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.