Dossier

Intérêt de la TEP-TDM au 18FDG dans la prise en charge du cancer bronchique traité par immunothérapie

  • La TEP-TDM au 18FDG peut être réalisée avant l'instauration de l'immunothérapie pour le bilan d'extension, après quelques cycles de traitement pour l'évaluation précoce de la réponse tumorale, et après 18 mois de traitement pour guider la décision d'arrêt de l'immunothérapie.
  • Les profils évolutifs atypiques, tels que la pseudoprogression et l'évolution dissociée des lésions, sont fréquemment observés avec la TEP-TDM au 18FDG et associés à un bénéfice clinique de l'immunothérapie.
  • Si la TEP-TDM montre une première progression métabolique, mais que l'état clinique du patient est stable, voire en amélioration, il est recommandé de proposer un second examen TEP-TDM de contrôle après 4 à 8 semaines supplémentaires de traitement, afin de confirmer ou pas la progression.
  • Les effets indésirables immuno-induits, de nature inflammatoire, sont fréquemment détectés par la TEP au 18FDG de suivi thérapeutique et doivent être signalés dans le compte-rendu. L'utilité clinique de la TEP pour cette détection devra être précisée.

En quelques années, l'immunothérapie est devenue un standard de première ligne dans la stratégie thérapeutique des patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC). Cependant, le mécanisme d'action de l'immuno­thérapie pose de nouveaux défis quant à l'évaluation de la réponse tumorale par l'imagerie. En effet, la levée de l'inhibition du système lymphocytaire induit une infiltration tumorale et une prolifération de cellules immunitaires pouvant conduire à une augmentation transitoire de la masse tumorale. Ce profil de réponse atypique est appelé pseudoprogression et peut…

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Liens d'intérêt

O. Humbert déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.