Congrès/Réunion

Que sont devenus les moments forts du congrès ASCO® 2000 ?

  • La 36e édition du congrès de l'ASCO® s'est tenue en mai 2000 à La Nouvelle-Orléans. Ce congrès reste dans les mémoires de nombre d'entre nous, une diapositive résume parfaitement l'impression douce-amère de la session plénière où l'étude de phase III ECOG 1594 était présentée, puis secondairement discutée par Frances Shepherd. Cette diapositive montrait un escargot qui résumait la vitesse d'avancée des progrès dans les cancers bronchiques, et malheureusement avec l'ECOG 1594, l'escargot venait de se heurter à un plafond. Ce constat pessimiste ne s'est fort heureusement pas vérifié, et nous venons de vivre 2 décennies de progrès très significatifs. Cet article est donc l'occasion de confronter le compte rendu de l'ASCO® 2000 aux échecs et progrès observés depuis 20 ans.

Les perdus de vueQuelques molécules ont disparu du champ de l'onco­logie thoracique depuis cette époque. Ainsi, l'amifostine qui était étudiée pour sa capacité à réduire la toxicité aiguë de la radiochimiothérapie, tout comme la tirapazamine, molécule cytotoxique qui ciblait les cellules hypoxiques. D'autres molécules plus anciennes comme l'irinotécan, l'ifosfamide, la mitomycine ont été abandonnées dans notre quotidien dès le début des années 2000. La stratégie de recherche des années 2000 a été marquée par l'introduction et l'évaluation des “médicaments cytotoxiques de troisième génération”…

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Liens d'intérêt

D. Moro-Sibilot déclare avoir des liens d’intérêts avec BMS, MSD, AbbVie, Roche, Pfizer, AstraZeneca, Boehringer Ingelheim, Amgen, Lilly et Novartis.