Dossier

Le suivi des patients opérés d'un CBNPC

  • La surveillance postopératoire précoce a pour objectif de prendre en charge les complications du traitement chirurgical.
  • Lors du traitement adjuvant, le suivi s'attache à détecter et traiter les effets indésirables induits par celui-ci. Il est particulièrement important d'éviter la survenue d'effets indésirables persistants susceptibles d'impacter la qualité de vie à long terme.
  • Au long cours, le suivi a pour principal objectif de détecter et traiter le plus précocement possible, avec une intention curatrice, les récidives et seconds cancers, en particulier bronchopulmonaires. Il repose le plus souvent sur un suivi clinique ainsi que par scanner thoracique, qui permet de détecter plus fréquemment des récidives et seconds cancers pulmonaires et de proposer plus fréquemment un traitement curatif qu'un suivi par radiographies thoraciques, sans qu'un impact sur la survie globale ait pu être démontré.
  • L'organisation d'une surveillance multidisciplinaire reposant sur un réseau ville-hôpital coordonné est souhaitable, intégrant si nécessaire l'aide au sevrage tabagique, la prise en charge des comorbidités, la réhabilitation cardiorespiratoire, ainsi qu'un suivi psychologique et socioprofessionnel.

D'après les recommandations, le traitement du carcinome bronchique non à petites cellules (CBNPC) localisé opérable repose sur la chirurgie, associée en cas de stade pathologique II ou III à une chimiothérapie périopératoire [1, 2]. La chimiothérapie adjuvante est la modalité le plus souvent proposée, qui repose sur le plus haut niveau de preuves. À 5 ans, la survie varie entre 73 et 90 % dans les stades pathologiques I, entre 56 et 65 % dans les stades II, et 41 % dans les stades IIIA [3]. Le suivi des patients…

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Liens d'intérêt

V. Westeel déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.