Dossier

Mécanismes de résistance aux inhibiteurs de points de contrôle immunitaire

Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire sont utilisés en oncologie depuis quelques années. Ils ciblent les molécules de costimulation activatrices ou inhibitrices exprimées par les lymphocytes T ou leurs ligands exprimés par les cellules présentatrices d'antigènes. Bien qu'ils soient considérés comme une révolution thérapeutique, il existe des résistances primaires et secondaires à ces traitements. Les mécanismes de résistance peuvent être liés aux cellules tumorales elles-mêmes ou à leur microenvironnement. Leur compréhension est essentielle pour développer de nouvelles stratégies thérapeutiques.


Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (IPCI) ciblent les molécules de costimulation activatrices ou inhibitrices exprimées par les lymphocytes T (LT) ou leurs ligands exprimés par les cellules présentatrices d'antigènes (CPA) et impliqués dans l'activation ou l'exhaustion des LT. Ils sont utilisés comme cibles thérapeutiques en oncologie depuis 2010 et sont considérés comme une révolution thérapeutique. Cependant, l'immunité est un processus complexe, régulé à plusieurs niveaux et par de nombreux constituants de la tumeur, pouvant conduire au développement de résistances (figure).…

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Liens d'intérêt

L. Mauge déclare avoir des liens d’intérêts avec Novartis et Pfizer (frais de congrès).
D. Helley déclare avoir des liens d’intérêts avec BMS (frais de congrès).
E. Tartour déclare avoir des liens d’intérêts avec Servier (Research grants), BMS, MSD (honoraires), BMS et AstraZeneca (Advisory Board).
E. De Guillebon, A. Saldmann et S. Séguier déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.