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Rechallenge par inhibiteurs de points de contrôle immunitaire après la survenue d'une toxicité immunomédiée

Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (IPCI), anti-PD-1, anti-PD-L1 et anti-CTLA-4, utilisés seuls ou en combinaison, ont révolutionné la prise en charge des patients atteints de cancer. Bien qu'ils soient généralement bien tolérés, du fait de leur mécanisme d'action, ils exposent les patients à des complications immunomédiées (irAE) parfois sévères. La question de la réintroduction de l'IPCI après la survenue d'un irAE se pose actuellement à tout oncologue médical. Nous résumerons ici les principales données de la littérature quant à la faisabilité et la sécurité de ce rechallenge.


Les indications des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (IPCI) anti-PD-1 et anti-PD-L1 ­utilisés seuls ou associés aux anti-CTLA-4 ou aux ­cytotoxiques ne cessent d'augmenter [1]. Au-delà des ­indications “historiques” (mélanome en situation ­adjuvante et métastatique [2-4], lymphomes avancés [5] et cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) avancés [6-8]), les IPCI se ­positionnent aujourd'hui en oncologie urologique, ORL, sénologique, ou encore digestive pour les patients porteurs d'une instabilité microsatellitaire [9-13]. Un nombre croissant de patients est donc exposé à…

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Liens d'intérêt

A. Simonaggio déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.