Dossier

Cytopénies auto-immunes induites par les anti-PD-1 et anti-PD-L1

Les cytopénies auto-immunes induites par les anti-PD-1 et les anti-PD-L1 sont rares, environ 1 % des patients traités. Les plus fréquentes sont les anémies hémolytiques, les neutropénies et les purpuras thrombopéniques. Elles peuvent être graves, majoritairement de grade 3-5, et 2 décès ont été enregistrés dans un contexte de neutropénie. Leur résolution est de l'ordre de 60 % avec un moins bon pronostic pour les cytopénies multiples.


Les anticorps anti-PD-1 et anti-PD-L1 ont permis une avancée majeure dans la prise en charge de nombreux cancers solides : mélanome, poumon, rein, vessie, estomac, voies aérodigestives supérieures, ou encore dans les hémopathies, comme le lymphome de Hodgkin ou le lymphome B à grandes cellules, ou les tumeurs présentant une instabilité des microsatellites (MSI). Malheureusement, l'administration de ces traitements peut entraîner des toxicités immunomédiées (événements indésirables d'origine immunologique (EII)) [1]. Environ 71 % des patients traités par anti-PD-1 présentent…

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Liens d'intérêt

N. Delanoy déclare avoir des liens d’intérêts avec BMS, AstraZeneca (honoraires), Tesaro (conseil) et Sanofi (hospitalité, congrès).