Dossier

Comment évolue l’anapath face au testing moléculaire ? Comment conditionner et tester les tumeurs ?

La pathologie vit une période de révolution avec des changements et des défis logistiques majeurs en raison du développement de la pathologie moléculaire pour de nombreux types de cancers, dont les cancers urologiques. Depuis le début des années 2000, les pathologistes deviennent des biopathologistes et s’impliquent dans la réalisation de tests moléculaires permettant l’accès aux thérapies ciblées innovantes. Le pathologiste doit faire face à de nombreux défis : “Faire plus avec moins”, s’assurer de la qualité optimale des tissus, mettre en place les compétences et les équipements indispensables pour optimiser la réalisation des différents tests nécessaires à la prise en charge optimale des échantillons et rester au fait des biomarqueurs émergents afin de pouvoir les mettre en place rapidement dans leur structure. Avec une meilleure connaissance des exigences du profi lage moléculaire, une adoption des meilleures pratiques pour les tests génomiques peut être mise en oeuvre à la fois dans les structures de pathologie recevant les prélèvements et dans les centres réalisant les tests moléculaires. L’optimisation des tests diagnostiques moléculaires est essentielle pour veiller à ce que les patients atteints de cancers, qui seraient les plus susceptibles de bénéficier de thérapies ciblées, soient identifiés. En outre, la prise en charge multidisciplinaire et la communication avec les équipes de cliniciens sont essentielles pour la réussite de la hiérarchisation moléculaire des échantillons.

La pathologie vit une période de révolution avec des changements et des défis logistiques majeurs en raison du développement de la pathologie moléculaire pour de nombreux types de cancers. Traditionnellement, les pathologistes avaient pour mission de réaliser le dia­gnostic morphologique d’un cancer (et apprécier son pronostic, ainsi que quelques biomarqueurs prédictifs comme les ­récepteurs hormonaux et HER2 dans les cancers du sein). Depuis le début des années 2000, les path­ologistes…

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Liens d'intérêt

F. Penault-Llorca déclare avoir des liens d’intérêts avec Illumina, Myriad, MSD, Roche, BMS et AstraZeneca.