Dossier

Les biomarqueurs circulants dans le cancer du rein, des promesses à concrétiser

Malgré des progrès indiscutables dans la prise en charge du carcinome rénal, il n’existe pas à ce jour de stratégie de prise en charge personnalisée faute de biomarqueur pertinent. Les biomarqueurs circulants offrent de nouvelles opportunités tant en matière de dépistage et de diagnostic précoce de la rechute qu’en matière de choix des traitements systémiques en situation métastatique. En situation localisée, la recherche de profils de méthylation d’ADN spécifi ques ou la présence de fragments de molécules de surface de cellules tumorales rénales telles que KIM-1 pourraient aider à identifi er les patients les plus à risque de rechute. En situation métastatique, les témoins d’infl ammation systémique – cytokines, métabolites, cellules inflammatoires – ainsi que les marqueurs d’angiogenèse pourraient orienter la stratégie thérapeutique entre double immunothérapie et association d’immunothérapie et antiangiogénique. La validation de ces biomarqueurs au sein d’essais thérapeutiques dédiés est désormais nécessaire avant leur implémentation en pratique clinique.

La prise en charge du carcinome à cellules rénales s’est considérablement améliorée lors de la dernière décennie : au stade localisé grâce aux progrès des techniques chirurgicales, au stade métastatique grâce à l’avènement des combinaisons d’immunothérapies. Toutefois, ces progrès ne peuvent pas occulter l’absence d’outil de dépistage pertinent, le diagnostic d’une lésion rénale étant le plus souvent fortuit et potentiellement…

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Liens d'intérêt

R. Flippot déclare avoir des liens d’intérêts avec BMS, Ipsen, MSD et Pfizer.