Dossier

Cancer du rein localisé : néphrectomie partielle en conditions extrêmes

Les recommandations de l’Association française d’urologie concernant la prise en charge des cancers du rein préconisent la réalisation d’une néphrectomie partielle pour toutes les tumeurs cT1 et pour les tumeurs cT2 lorsqu’elle est réalisable. Néanmoins, certaines situations, en particulier en cas d’indication impérative, rendent la réalisation d’une chirurgie d’épargne néphronique particulièrement complexe et il n’est pas rare d’étendre les indications de néphrectomie partielle dans les situations de sauvetage. L’abord mini-invasif robot-assisté permet une diminution de la morbidité chirurgicale et de la durée d’hospitalisation ainsi que l’implémentation de technologies innovantes, telles que le guidage par modélisation 3D, très utiles lors de ces défis chirurgicaux.

Le cancer du rein représente le 6e cancer le plus fréquent en France, avec plus de 15 000 nouveaux cas en 2 018 et une augmentation d’incidence de 1,7 % par an chez les hommes et de 1,4 % chez les femmes depuis 1 990 [1]. Cette augmentation d’incidence concerne majoritairement les tumeurs localisées, diagnostiquées fortuitement sur des examens d’imagerie réalisés pour une autre cause [2-4]. Les recommandations françaises préconisent la…

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Liens d'intérêt

G. Margue et J.C. Bernhard déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.