Éditorial

Ce privilège qu’il vaut mieux respecter...

“ Rien n’a de sens en biologie si ce n’est à la lumière de l’évolution”. Cet aphorisme de Dobzhansky, bien connu des biologistes, est particulièrement pertinent pour réfléchir à la question que pose l’existence, chez l’être humain, du privilège immunitaire du follicule pileux. On sait en effet, depuis les années 2000, que nos poils sont protégés par un statut immunitaire particulier très privilégié, “réservé” à ces organes de la plus haute importance en termes de survie individuelle ou collective que sont l’oeil, le cerveau et le placenta. Ce “privilège immunitaire” est un état naturel d’immunodépression…

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