Mise au point

Le “cupping” ou utilisation de ventouses thérapeutiques dans la prise en charge des douleurs musculosquelettiques chez les sportifs

À l’occasion de reportages sportifs, des macarons pigmentés peuvent être observés sur la peau des sportifs qui intriguent le grand public. Il s’agit de la trace laissée par l’application des ventouses sur la peau en traitement de douleurs musculosquelettiques. Le nageur Michael Phelps, qui reste avec 23 médailles d’or le sportif le plus titré et le détenteur du plus grand nombre de médailles d’or dans l’histoire des Jeux olympiques, a ainsi lors des Jeux olympiques de 2016 relancé l’attrait des ventouses thérapeutiques en dévoilant sur sa peau les marques de succion aux zones d’application des ventouses (figure 1, voir sur le PDF). La première revue générale d’“evidence-based medicine” a été récemment publiée pour faire le point sur cette pratique.

Une technique simple Les ventouses sont généralement réalisées à l’aide de récipients en forme de cloche en verre, en plastique ou en bambou posés sur la peau aux points douloureux. Le chauffage ou une aspiration mécanique permet de réaliser une pression négative entraînant un effet de succion et d’aspiration de la peau. La création d’un vide induit une dépression sur les vaisseaux cutanés, responsable d’un purpura localisé. Une pratique de “médecine traditionnelle”…

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V. Descamps déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.