Mise au point

Les tatouages posent-ils des risques particuliers pour le sportif ?

La prévalence du tatouage en France avoisine les 17 % [1]. On retrouve des chiffres assez similaires en Amérique du Sud [2, 3], et elle peut monter jusqu’à 30 % aux États-Unis [2]. Les sportifs professionnels ne sont pas épargnés par cette tendance (figure, voir sur le PDF). Les athlètes sont, bien sûr, exposés aux mêmes risques qu’un individu lambda, qu’il s’agisse de problèmes de cicatrisation, d’infection, de réaction allergique ou de granulome sur tatouage. Ce thème a été abordé dans d’autres articles auxquels le lecteur peut se référer [4, 5]. Dans cette petite revue, nous aborderons ici uniquement la question de possibles complications propres au sportif.

Épidémiologie des tatouages chez les sportifs La retransmission télévisuelle et la publicité d’événements sportifs toute l’année montrent des athlètes professionnels portant des tatouages dans divers sports, tels que le football, le basket-ball ou la natation [6]. Les tatouages qui incorporent le logo olympique officiel sont aussi omniprésents aux Jeux olympiques que les mascottes qui ornent les souvenirs. Les athlètes affichent leurs tatouages au bord de la piscine, sur les agrès de gymnastique ou dans tout autre lieu permettant l’exhibition publique de ces marques corporelles [7]. Ceci est d’autant…

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N. Kluger déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.