Dossier

L'hépato-gastroentérologue face à une hyperferritinémie

  • Hyperferritinémie ne signifie pas toujours, loin s'en faut, surcharge en fer.
  • Le syndrome métabolique est la cause la plus fréquente de l'hyperferritinémie.
  • Le taux de saturation de la transferrine plasmatique est un incontournable de la recherche étiologique.
  • L'IRM-fer est l'examen non invasif de référence pour quantifier la charge viscérale en fer et fournir une orientation étiologique (“équilibre foie-rate”).
  • L'hepcidino-déficience, d'origine génétique (hémochromatoses) ou acquise (dysérythropoïèse), et l'apport excessif iatrogénique de fer (supplémentation parentérale en fer, transfusions) constituent les causes principales de l'hyperferritinémie par surcharge en fer.

Alors que l'hypoferritinémie est un signe étiologiquement non ambigu puisqu'elle traduit toujours un manque de fer, il n'en est pas de même de l'hyperferritinémie (> 300 μg/l chez l'homme et > 200 μg/l chez la femme), qui recouvre bien d'autres causes que la seule surcharge en fer. L'hépato-gastroentérologue est fréquemment conduit à interpréter une augmentation du taux de ferritine plasmatique. Il doit donc gérer cette interprétation à la fois avec rigueur et pragmatisme, c'est-à-dire en gardant à l'esprit les situations qui, dans son…

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