Dossier

Énergies en proctologie

  • La radiofréquence hémorroïdaire se généralise pour le traitement du prolapsus hémorroïdaire de grade II ou III et pour les saignements. Son efficacité, avec un taux de récidive évalué entre 8 et 20 %, et des ­complications postopératoires faibles de l’ordre de 3 % en font une technique attrayante.
  • Pour les fistules anales, le laser et la radiofréquence sont des techniques d’épargne ­sphinctérienne qui permettent de détruire la paroi du trajet fistuleux. Elles sont faciles à réaliser et leur efficacité est ­globalement ­comparable à celle des autres techniques d’épargne (environ 40 à 50 % de succès). Des travaux ­complémentaires sont nécessaires pour optimiser leur efficacité potentielle.
  • Au sujet du sinus pilonidal, le laser constitue une alternative intéressante à l’excision : absence de soins postopératoires, arrêt de travail de très courte durée. Mais le taux de récidive atteint 30 % à 1 an.

Ces 20 dernières années, de nouvelles ­techniques chirurgicales, appelées “mini-­invasives”, ont été développées en chirurgie proctologique. Elles se positionnent comme une alternative aux pratiques chirurgicales conventionnelles que sont l’hémorroïdectomie, la fistulotomie et l’exérèse du sinus pilonidal. Parmi ces techniques, certaines utilisent l’énergie pour détruire le tissu hémorroïdaire ou un trajet de fistule anale. L’énergie…

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Liens d'intérêt

M.L. Thierry déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

A. Laurain et L. Abramowitz sont consultants pour Fcare.