Dossier

Quelle place pour les inhibiteurs de JAK dans les MICI ?

Les inhibiteurs des Janus kinases (iJAK) sont des petites molécules administrées par voie orale qui ont démontré leur efficacité dans le traitement des MICI. Nous disposons désormais de 3 iJAK en traitement des MICI : le tofacitinib, le filgotinib et l’upadacitinib. Ils disposent tous d’une AMM dans le traitement de la rectocolite hémorragique qui devrait être bientôt étendue à la maladie de Crohn pour l’upadacitinib. Les avantages des iJAK, que sont la voie d’administration orale, leur demi-vie courte et leur rapidité d’action, sont contrebalancés par la survenue d’effets indésirables (infections opportunistes, cancers, événements cardiovasculaires et thromboemboliques), observés en particulier chez les patients âgés et/ou ayant des facteurs de risque cardiovasculaire. L’Agence européenne du médicament a diligenté une procédure en 2022 qui a permis de définir les populations et situations à risque afin de clarifier le positionnement des iJAK dans le traitement des MICI.


L’arsenal thérapeutique dans les MICI s’est étoffé ces dernières années. Nous ­disposons désormais en France de 4 classes ­thérapeutiques distinctes. La famille des inhibiteurs de Janus kinases (iJAK), composée du tofacitinib, du filgo­tinib et de l’upadacitinib, a suscité un ­engouement de la part des patients et des gastro­entérologues. Il s’agit en effet de molécules administrées par voie orale dont l’effet clinique est rapide, parfois observé…

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Liens d'intérêt

D. Laharie déclare avoir des liens d’intérêts avec AbbVie, Amgen, Biogen, BMS, Celltrion, Ferring, Galapagos, Gilead, Janssen, Lilly, MSD, Pfizer, Prometheus, Takeda, Tillotts.