Mise au point

Questions/réponses sur les anti-JAK dans les maladies inflammatoires chroniques intestinales

Les anti-JAK sont recommandés en traitement de la rectocolite hémorragique modérée à sévère. Ces ­molécules, administrées par voie orale, sont actuellement au nombre de 3 : filgotinib, tofacitinib et upadacitinib. L’Agence européenne des médicaments a émis des recommandations sur l’utilisation des inhibiteurs de JAK, car ils sont susceptibles d’entraîner des effets indésirables graves, tels que des troubles cardiovasculaires majeurs, des événements thromboemboliques, des infections graves et des cancers. Une surveillance de l’hémogramme, du bilan lipidique et du bilan hépatique est nécessaire.


Quand et pourquoi utiliser les anti­-JAK ? L’utilisation des anti­-JAK (Janus kinases) est recommandée en traitement de la rectocolite ­hémo­rragique (RCH) modérée à sévère. Ces molécules sont administrées par voie orale, ont un mécanisme d’action rapide et ne présentent pas d’immuno­génicité [1]. De plus, elles semblent efficaces sur les manifestations extra-intestinales, notamment rhumato­logiques, en lien avec les maladies inflammatoires…

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Liens d'intérêt

B. Caron déclare avoir des liens d’intérêts avec AbbVie, Amgen, Celltrion Healthcare, Ferring, Galapagos, Janssen, Lilly, Takeda.