Dossier

Recommandations de pratiques cliniques 2022 de la SFORL pour les paralysies laryngées unilatérales de l'adulte

  • Réaliser une échographie cervicale et thyroïdienne et une IRM cervicofaciale et base du crâne en cas de tomodensitométrie cervicofaciale et thoracique normale lors du bilan étiologique d'une paralysie de cause indéterminée, et répéter ce bilan d'imagerie dans les 2 à 3 ans pour les paralysies d'apparence idiopathique sans récupération spontanée.
  • Réaliser une évaluation clinique initiale avec un enregistrement vocal et une mesure du handicap vocal (VHI) et du temps maximum de phonation (TMP).
  • Réaliser un bilan orthophonique précoce.
  • Discuter une augmentation cordale précoce avec un produit de synthèse résorbable devant une paralysie symptomatique de pronostic incertain, idéalement sous anesthésie locale.
  • Réaliser un geste chirurgical précoce (augmentation cordale ou thyroplastie de type 1) devant toute paralysie avec des troubles sévères de la déglutition.

La paralysie laryngée unilatérale (PLU) est une pathologie fréquente, dont les modalités de prise en charge ont connu des modifications significatives au cours des 2 dernières décennies, justifiant une actualisation des recommandations de la Société française d'oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervicofaciale (SFORL) datant de 2002. Bilan étiologiqueLes PLU sont le plus souvent iatrogènes ou tumorales, mais 10 % restent idiopathiques. Les interventions chirurgicales sur la glande thyroïde et le poumon gauche sont les causes iatrogènes les plus fréquentes, mais une atteinte d'un nerf vague…

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Liens d'intérêt

E. de Monès, R. Garrel, B. Amy de la Bretêque, A. Ravera-Lassalle, M. Mailly, F. Espitalier, S. Hans, J.P. Marie, V. Woisard, S. Tronche et A. Giovanni déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.