Dossier

Douleur en oncologie

  • On distingue la douleur aiguë de la douleur chronique (qui dure depuis au moins 3 mois).
  • Les causes sont multiples en cancérologie, mais les douleurs peuvent aussi être essentielles.
  • Le soulagement de la douleur, en particulier chronique, doit être multidimensionnel. Il passe par le traitement de sa cause et de la douleur elle-même mais ne doit pas être centré uniquement sur les médicaments. Les thérapies non médicamenteuses sont nécessaires, mais l'absence d'évaluation d'efficacité d'une grande partie de ces thérapeutiques doit conduire à y recourir de façon prudente.
  • La prise en charge thérapeutique des comorbidités, intriquées à la douleur et dont on ne peut souvent dire si elles en sont les causes ou les conséquences (syndrome dépressif, anxieux, stress post-traumatique, etc.) est également nécessaire.

La douleur est définie par l'Association internationale pour l'étude de la douleur (IASP) comme “une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite en termes d'un tel dommage”. Le délai de 3 mois ou plus depuis l'apparition de la douleur permet de distinguer la douleur aiguë, symptôme d'une lésion, de la douleur chronique, maladie à part entière. Chez des patients atteints de cancer, la douleur peut être induite :par le cancer et ses localisations (locale, régionale, méta­statique) ;par les traitements (chirurgie,…

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Liens d'intérêt

G. Buiret déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.