Dossier

Imagerie des brèches ostéodurales de la base du crâne

  • La brèche ostéodurale, en faisant communiquer l’endo- et l’exocrâne, expose à des infections graves du système nerveux central. Son exploration requiert une stratégie diagnostique performante.
  • L’examen clinique restant difficile, notamment dans l’étude des confins faciaux, l’imagerie joue un rôle majeur dans le diagnostic positif et topographique des brèches ostéoméningées.
  • La stratégie d’exploration radiologique des brèches ostéodurales fait intervenir, en première intention, le couple non invasif TDM + IRM.
  • Le protocole IRM d’exploration d’une brèche doit comporter une séquence 3D en hyperpondération T2.
  • Dans le cas des brèches ostéodurales dites “spontanées”, l’IRM permet de rechercher des facteurs favorisants, notamment l’HTIC “idiopathique”.

Une brèche ostéodurale est une solution de continuité intéressant l’interface osseuse entre les cavités intra- et extracrâniennes, avec possible écoulement de liquide céphalo­rachidien au travers. La gravité de cette pathologie réside dans le risque d’infection du système nerveux central qu’elle peut engendrer. La place de l’imagerie est majeure dans son étude, puisqu’elle présente un double intérêt : essentiellement localisatrice lorsque le diagnostic…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

M. Babin et F. Benoudiba déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.