Dossier

Prise en charge thérapeutique de la polypose nasosinusienne fondée sur les recommandations françaises d’ORL

  • Les rhinocorticoïdes et douches nasales, quotidiennement et à long terme, sont le socle du traitement de la polypose nasosinusienne (PNS), quel qu’en soit le stade.
  • En cas de symptômes non contrôlés par ce traitement de fond, la prescription de corticostéroïdes systémiques est possible en cures courtes, sans dépasser une dose cumulée annuelle de 1 000 mg d’équivalent prednisone.
  • Une option instrumentale (polypectomie) ou chirurgicale peut être proposée aux patients non contrôlés dépassant cette dose cumulée annuelle.
  • Les biothérapies sont réservées aux PNS sévères insuffisamment contrôlées par les rhinocorticoïdes et après une chirurgie autre qu’une simple polypectomie. Le choix entre une biothérapie à long terme et une reprise chirurgicale doit être discuté avec le patient.

La polypose nasosinusienne (PNS) est une maladie inflammatoire chronique caractérisée par la présence de polypes œdémateux, bilatéraux et relativement symétriques, provenant initialement des labyrinthes ethmoïdaux. C’est une maladie fréquente et sous-diagnostiquée, touchant environ 2 % de la population, ce qui correspond à 1 million de personnes en France [1]. La PNS est dans la grande majorité des cas dite primitive, par opposition aux PNS secondaires associées à…

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Liens d'intérêt

V. Favier et J.F. Papon ont réalisé des missions de conseil et d’expertise pour les laboratoires Sanofi Winthrop Industrie
et GlaxoSmithKline.