Dossier

Fonction nasale chez les athlètes : victoire physiologique ou match nul ?

  • L’effort physique est responsable, par action sympathique α-adrénergique, d’une diminution des résistances nasales par vasoconstriction turbinale et d’un ralentissement de la clairance mucociliaire. Cet effet est transitoire et persiste 20 à 30 min après l’arrêt de l’effort.
  • Les sportifs de haut niveau sont plus susceptibles de développer des infections respiratoires hautes qu’une population sédentaire, elle-même plus à risque qu’une population de sportifs amateurs.
  • La pratique régulière d’un sport peut être responsable du développement d’une rhinite chronique. Celle-ci est davantage liée à l’exposition aux allergènes et toxiques de l’environnement qu’aux modifications fonctionnelles nasales induites à l’effort physique.

À l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024, et en ces temps d’intérêt grandissant pour le sport dans la santé au quotidien, nous nous sommes penchés sur son influence sur la fonction respiratoire nasale. En effet, on ne cesse de vanter l’effet bénéfique du sport sur nos fonctions pulmonaire et cardiaque, mais qu’en est-il pour nos voies respiratoires supérieures ? De prime abord, on pourrait aussi s’attendre à un résultat positif en raison de l’adaptation physiologique nasale à l’effort, décrite depuis 1979 [1] et présente aussi bien chez les personnes saines que chez celles atteintes de rhinite…

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Liens d'intérêt

L. Ahsbahs et J.F. Papon déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec cet article.