Mise au point

Fibrillation atriale et sport

  • Une activité physique modérée diminue l'incidence de la fibrillation auriculaire (FA) dans la population générale. Sa pratique doit être prescrite.
  • En cas de FA, la pratique d'une activité physique adaptée n'est pas délétère. Elle améliore la qualité de vie, permet de diminuer le traitement et semble diminuer la mortalité en cas de FA permanente.
  • Il est possible que l'incidence de la FA soit augmentée chez certains sportifs masculins vétérans très entraînés en endurance.
  • La découverte d'une FA chez un sportif impose un bilan et une approche thérapeutique classique privilégiant l'ablation réfléchie. La poursuite du sport, y compris en compétition, est le plus souvent possible mais dépend du retentissement de la FA sur la fréquence ventriculaire à l'effort et sur la capacité physique. L'anticoagulation interdit les sports avec chocs.

La fibrillation auriculaire (FA) est la forme d'arythmie cardiaque la plus fréquente dans la population générale, et sa prévalence augmente. Ses symptômes altèrent la qualité de vie, et, à long terme, les risques d'accident vasculaire cérébral ischémique, d'insuffisance cardiaque et de mortalité augmentent. Cette courte revue vous propose de faire le point sur les relations entre FA et activité physique et sportive et sur l'attitude à tenir devant la découverte d'une FA chez un sportif.DéfinitionsLe sport est une pratique à double tranchant. D'un côté, sa pratique régulière et modérée, associée…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

F. Carré et F. Schnell déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.