Dossier

Prévention et traitement des thromboses au cours du cancer : peut-on donner un AOD ?

  • Le traitement anticoagulant dans le cancer peut s'envisager selon 3 axes : le traitement initial de la maladie veineuse thromboembolique, le traitement prolongé au-delà des 6 premiers mois et la thromboprophylaxie.
  • Dans le traitement initial de la maladie veineuse thromboembolique associée au cancer, l'édoxaban et le rivaroxaban ont montré une meilleure efficacité, avec un excès de saignements majeurs par rapport aux héparines de bas poids moléculaire.
  • Dans la thromboprophylaxie de la maladie veineuse thromboembolique associée au cancer, le rivaroxaban et l'apixaban ont montré une meilleure efficacité (significative pour l'apixaban), avec un excès de saignements majeurs par rapport au placebo.

Les liens entre maladie veineuse thrombo­embolique (MVTE) et cancer sont étroits, la MVTE non provoquée pouvant faire découvrir un cancer et l'existence d'un cancer étant associée à un risque de MVTE et de mortalité. Le traitement anticoagulant peut donc être envisagé, d'une part, pour traiter un événement thromboembolique veineux (ETEV) chez un patient atteint d'un cancer et, d'autre part, pour prévenir la survenue d'un ETEV chez ce même patient. Compte tenu de la recommandation de niveau élevé en faveur des anti­coagulants oraux directs (AOD) dans le traitement de la MVTE (en dehors du cancer) [1],…

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Liens d'intérêt

I. Mahé, S. Djennaoui, P. de Boisson de Chazournes et J. Chidiac n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.