Dossier

Défibrillateurs, resynchronisateurs : pour qui ?

Mis en ligne le
30 juin 2022
Auteurs
  • V. Galand
  • N. Behar
  • V. Barre
  • R. Martins
  • C. Leclercq
  • L'implantation d'un DAI en prévention primaire est indéniable dans la cardiopathie ischémique à ­dysfonction systolique.
  • Chez les patients avec une cardiopathie non ischémique, la place du DAI est plus discutée, mais conserve un niveau de recommandation élevé.
  • La place de la CRT est à discuter dans la prise en charge des cardiopathies à fraction d'éjection altérée et des QRS > 130 ms avec le niveau de preuve le plus élevé dans les BBG larges (QRS > 150 ms).
  • Avec le développement du DAI sous-cutané et de nouvelles techniques de stimulation, nous disposons désormais d'un arsenal technologique très varié pour proposer une approche personnalisée.
L'implantation de prothèse cardiaque (défibrillateur automatique implantable (DAI) ou système de resynchronisation cardiaque (CRT)) s'est imposée comme une thérapeutique majeure chez les patients souffrant d'une insuffisance cardiaque (IC) à fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) altérée, réfractaire au traitement médical. En effet, de nombreuses études randomisées ont démontré un bénéfice clinique à l'implantation de ces dispositifs chez des patients sélectionnés, avec une diminution de la mortalité pour le DAI et la CRT, et une baisse des hospitalisations pour IC pour la CRT. Nous allons…

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Liens d'intérêt

V. Galand déclare avoir des liens d’intérêts avec Medtronic, Abbott.

N. Behar et V. Barre déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts avec cet article.

R. Martins déclare avoir des liens d’intérêts avec Abbott, Biosens Webster, Microport, Medtronic.

C. Leclercq déclare avoir des liens d’intérêts avec Abbott, Biotronik, Boston Scientific, Medtronic, Microport.