Dossier

Les valvulaires en chirurgie non cardiaque

  • La prévalence des valvulopathies est élevée après 65 ans et la moitié sont méconnues.
  • L'auscultation avant une chirurgie non cardiaque est essentielle pour dépister une valvulopathie et tout souffle doit conduire à une échocardiographie.
  • Le risque de complication après une chirurgie non cardiaque est le plus élevé en cas de RAC serré.
  • Outre la sévérité de la valvulopathie, le niveau de risque de la chirurgie non cardiaque et la présence de symptômes sont les principaux éléments de la stratification du risque.
  • Une concertation multidisciplinaire est nécessaire en cas de chirurgie non cardiaque élective en présence d'une valvulopathie sévère.

Dans les pays industrialisés, les valvulopathies sont en majorité d'origine dégénérative. Ce terme regroupe des entités anatomiques et physiopathologiques très différentes, mais dont le point commun est l'augmentation de prévalence avec l'âge. En population générale, la prévalence des valvulopathies significatives (modérées ou sévères) est inférieure à 2 % avant 60 ans et dépasse 10 % après 80 ans [1]. Après 65 ans, la prévalence des valvulopathies significatives a été estimée à 11,3 % dans une enquête comportant un dépistage en population générale, parmi lesquelles 4,9 % étaient déjà connues…

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B. Iung déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.