Dossier

Place des agonistes des récepteurs du GLP-1 et des inhibiteurs de SGLT2 : que disent les recommandations en diabétologie ?

Les stratégies de prise en charge du diabète de type 2 ont radicalement changé ces dernières années, s’éloignant d’une approche seulement guidée par le taux d’hémoglobine glyquée (HbA1c) pour mettre désormais au premier plan la protection cardio­vasculaire et rénale conférée par les agonistes des récepteurs du glucagon-like peptide-1 (AR GLP-1) et par les inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (iSGLT2). Toutes les recommandations en diabétologie ont rapidement adopté ce nouveau paradigme, plaçant les AR GLP-1 et les iSGLT2 en position privilégiée, notamment pour les patients à haut ou très haut risque cardio­rénal – et ce même quand l’HbA1c est inférieure à l’objectif. La prise de position de la Société francophone du diabète (SFD), publiée fin 2021, et le consensus commun de l’American Diabetes Association (ADA) et de l’European Association for the Study of Diabetes (EASD), actualisé en septembre 2022, se rejoignent très largement sur la place des AR GLP-1 et des iSGLT2, mais présentent aussi quelques différences détaillées dans cet article.


Si les modifications du mode de vie, l’éducation thérapeutique et l’implication du patient dans sa prise en charge demeurent le socle indéboulonnable du traitement du diabète de type 2 (DT2), les stratégies d’utilisation des médicaments antihyperglycémiants ont radicalement changé ces dernières années, s’éloignant d’une approche purement gluco­centrée, guidée seulement par la mesure de l’hémoglobine ­glyquée (HbA1c), pour mettre aussi (surtout ?)…

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Liens d'intérêt

P. Darmon déclare avoir des liens d’intérêts avec Abbott, AstraZeneca, Bayer, Boehringer Ingelheim, Lilly, LVL Médical, MSD, Mundipharma, Novo Nordisk, Sanofi Aventis.