Dossier

Place des agonistes du GLP-1R et inhibiteurs de SGLT2 : que disent les recommandations en néphrologie ?

  • Les inhibiteurs de SGLT2 sont la 1re classe thérapeutique ayant montré leur effet néphroprotecteur depuis les bloqueurs du système rénine-angiotensine-aldostérone. Ils réduisent la protéinurie, ralentissent la dégradation de la fonction rénale et diminuent le risque du recours à la transplantation rénale ou à la dialyse.
  • L’effet néphroprotecteur des iSGLT2 se retrouve aussi bien chez le patient avec une maladie rénale chronique (MRC) d’origine diabétique que chez le patient avec une MRC d’origine non diabétique. Plus l’albuminurie évaluée par le ratio albuminurie/créatininurie est importante, plus l’effet bénéfique est important.
  • Tout patient avec un diabète de type 2 et une néphropathie diabétique doit avoir dans son traitement un iSGLT2, surtout s’il existe une albuminurie non contrôlée par la dose maximale supportée d’inhibiteurs du SRAA.
  • Les agonistes du GLP-1R réduisent la protéinurie, mais n’ont pas montré d’effet sur la fonction rénale.

En France, entre 3 et 6 millions de résidents vivent avec une maladie rénale chronique (MRC), le plus souvent sans le savoir. La principale cause unique de MRC dans le monde est la néphropathie diabétique. En 2021, 537 millions de personnes dans le monde ont un diabète essentiellement de type 2, dont 40 % vont présenter une MRC [1]. La MRC se définit par une altération fonctionnelle, anatomique ou histologique évoluant sur au moins 3 mois. Le diagnostic repose sur l’évaluation de l’albuminurie…

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Liens d'intérêt

S. Burtey déclare avoir des liens d’intérêts avec AstraZeneca et Boehringer Ingelheim.