Mise au point

Les nouveaux hypolipidémiants

  • Au-delà des statines et de l’ézétimibe, il existe un besoin de nouveaux agents pour réduire le risque cardiovasculaire résiduel lié à un excès de lipoprotéines athérogénes.
  • Pour obtenir une réduction complémentaire des LDL, sont déjà disponibles ou en développement des inhibiteurs de PCSK9 (évolocumab, alirocumab, inclisiran, etc.), l’acide bempédoïque et l’évinacumab.
  • Pour agir sur les lipoprotéines riches en triglycérides, les 2 classes principales sont les inhibiteurs de ANGPTL3 et d’ApoC3.
  • Des stratégies ciblant l’ARN messager (pélacarsen, olpasiran) vont permettre de réduire de façon spectaculaire les taux de Lp(a).
  • La possibilité d’agir sur le métabolisme des HDL reste d’actualité, avec en particulier un nouvel inhibiteur de la CETP, l’obicetrapib.

Les lipoprotéines contenant de l’apolipoprotéine B (ApoB), c’est-à-dire les LDL, la lipoprotéine (a) (Lp(a)) et les lipoprotéines riches en triglycérides (TG) avec leurs résidus d’hydro­lyse (remnants) ont un rôle athérogène direct. Jusqu’alors, seules des stratégies thérapeutiques médicamenteuses diminuant essentiellement les LDL (statines seules ou associées à ézétimibe ou alirocumab/évolocumab) ont fait la preuve d’un bénéfice cardiovasculaire. Malgré ces traitements, le risque résiduel lié à un excès de lipoprotéines athérogènes reste élevé pour un grand nombre de patients à haut/très haut…

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Liens d'intérêt

M. Farnier déclare avoir des liens d’intérêts avec Abbott, Amarin, Amgen, Ajanta Pharma, AstraZeneca, Kowa, Merck and Co, Novartis, Organon, Recordati, Sanofi/Regeneron, Servier, SMB et Viatris.