Dossier

Faut-il revasculariser les dysfonctions ventriculaires gauches chroniques d’origine ischémique ?

  • L’étude REVIVED-BCIS2 ne montre pas de bénéfice clinique de la revascularisation par angioplastie en plus d’un traitement médical optimal chez les patients présentant une dysfonction ventriculaire gauche ischémique.
  • L’évaluation de la viabilité ne permet pas de dégager un groupe de patients chez qui la revascularisation percutanée apporterait un bénéfice plus important que le traitement médical.
  • Le taux de cicatrice myocardique pourrait être un marqueur plus pertinent pour discuter de l’opportunité d’une revascularisation.

La maladie coronaire obstructive est la première cause directe d’insuffisance cardiaque dans le monde et est observée chez environ 50 % des patients souffrant d’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG) réduite [1, 2]. La présence d’une maladie coronaire sévère influence négativement le pronostic des patients ayant une insuffisance cardiaque à FEVG altérée. De façon plus ou moins intuitive, la coexistence de sténoses coronaires serrées ou occlusives et d’une dysfonction ventriculaire gauche (VG) conduit le cardiologue à proposer assez systématiquement une revascularisation…

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A. Léquipar et D. Logeart déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.